CONNAISSEZ-VOUS LA VIE DES IVROGNES À PRÉSENT?


Connaissez-vous la vie des ivrognes à présent?
C'est à Ste-Hyacinthe, il y a un régiment (bis)
Entrez le capitaine, montez le commandant,
C'est moi qui porte l'enseigne en face du régiment. (bis)

L'autre jour j'ai été veiller, chez le bonhomme Côté,
Laissez-moi vous raconter, tout c'qui m'est arrivé. (bis)
J'ai allumé ma pipe comme c'était la façon
J'ai dis quelques mots aux gens de la maison. (bis)

Ma chère Délima, me permettriez vous,
À m'éloigner des autres, de m'approcher de vous? (bis)
Je suis bien trop fidèle pour vous parler d'amour,
J'ai mon p'tit Jérémie que j'aimerai toujours. (bis)

Le bonhomme qui est aux écoutes, m'entendit murmurer,
Dit: "Ma chère Délima, ont va donc se coucher." (bis)
Oh! Les gens de l'ville, les gens des faubourgs,
Retirez-vous d'ici, car il fait bientôt jour. (bis)

Je souffle sur la chandelle, c'était pour montrer,
J'me trouvais seul dans l'obscurité. (bis)
Oh! J'ai pris ma casquette, c'était pour m'en aller.
Mais c'est c'te maudite porte que je ne pouvais trouver. (bis)

Le chien qui gigote s'trouvait détaché,
Mon fessier d'culotte qu'il a tout déchiré. (bis)
Enfin, rendu dehors m'en allant sans arrêt,
Le vent était Nord, me gelait les jarrets. (bis)

Ma femme en colère de m'voire arriver,
Le derrière à l'air, les culottes toutes déchirées. (bis)
Des drôles de politesses quand tu prends d'la boisson,
C'est de montrer tes fesses à la population. (bis)

Trinquons, ma commère, trinquons tous les deux,
Approchons à la table, comme des jeunes amoureux, (bis)
Mais à quoi bon c'te donne de prendre d'la boisson,
Tu serais bien mieux de la prendre à la maison. (bis)